Mon poème à moi

Il est temps pour mon poème

De vous dire combien je m’aime

Tu as aimé si plein en vain

Tu as adoré tes copains

J’ai marché à la campagne

En ville et sans compagne

Tôt, piqué avec le fuseau

Jamais construit mon beau vaisseau

Tu as erré et bourlingué

Cartable, valise’, sans moitié   

Je suis accompli du chemin

Et je tiens enfin une main

Je suis un homme’ de mon enfance

Qui a les muscles sans défense

Toujours si impressionnable

Malgré les années mises à mal

Tu m’emmènes partout qu’il faille

Dans le miroir, ma vertébrale

Et tu me tiens droit ou courbe

Selon le sol, béton ou tourbe

Je t’aime car tu es mon toi

On s’aime et puis on fait la loi

Je te possède et toi tu m’as

L’un à l’autre on s’accoutuma !

Puy l’Évêque, le 02/04/24, à 9H40

©copyright:Les Che

Les années sandwich

A l’aube des cinquante ans

Il n’avait pas eu d’enfant

Il vieillissait sans souci

Ne s’était pas adouci

C’était les années sandwich

Quand d’autres deviennent riches

Lui, s’en allait, s’en foutait

Veuf et sans bagage

Arrivée, la fleur de l’âge

Et de la forme l’été

C’était les années sandwich

Encore’ le temps d’être riche

Mais le bonhomme écrivain

N’avait pas le « tous pour un »

Lui qui aidait tout le monde

Restait caché dans l’ombre  

C’était les années sandwic
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Tous les chiens sont braves

J’aime dans un courage au relent du ressac

Je réagis à la moindre arrachée de sac

Fidèle au point de non-retour, même matraque

Même dehors, avec une chaine, ou un bac

Ils sont bien sur le carrelage, l’œil triste

Ils sont bien servis à table, l’œil triste

Ils jouent, rêvent, se font flatter, l’œil triste

T’accueillent comme le messie, le Christ

Tous les chiens sont braves, des amis de choix

Tous les chiens sont braves, portent aussi ta croix

Parfois dans leu

Il y a sans doute des gens méchants.

Je peine à le constater, mais la malveillance, la critique, le harcèlement, le mal, la persécution jusqu’à la torture ou le meurtre ne sont pas seulement le fait du groupe.

On peut trouver des êtres qui agissent par eux-mêmes de façon isolée.

D’ailleurs le fait de groupe est presque toujours l’initiative d’un petit nombre ou d’un seul… Puis l’effet boule de neige est alors catastrophique.

Le mime d’autrefois

Pour imiter Verlaine, égaler Baudelaire

Ma cartouche est pleine, je m’inspire de l’air

La nature et son vent, la météo beau fixe

Les ailes de Rimbaud, Hemingway idée' fixe

Je versifie’ courage, je poétise l’effort

Dans un engrenage de pieds qui s’accommodent

D’une lecture lente, mutine à voix fort

Hélas, Diantre, elle n’est plus à la mode

J’aimerais être Goethe, faire comme Chénier

Mais je ne suis qu’Alexandre, écris béotien

Le cerveau plein de cendres, un rouge mi

Mon tonton

Moi j’avais un tonton du Maroc

Qui nous faisait rêver comme un roc

Athlétique dans ton kayak

Tes voitures comme des Cadillac

Tes motos, tes lithos

Ton imprimerie, l’Oasis

Stehat, les glaces Häagen Dazs

Tu pars trop tôt

Comme un lys

Après l’extase

Tu couvrais tout le monde de cadeaux

Avec ta verve critique

Avec ton fameux Drakkar

Tu étais un modèle pour moi

Tu laisses tes amours et tes enfants

Définitivement

Pour un autre monde Inch’Allah

Jannah

Tu n’y croyais pas be

Pochette surprise

La langue ne s’apprend pas dans une pochette surprise

Quoique pour les réfugiés

Après les crises

Rester à jamais étrangers

Héros maltraités

A jamais pour une case

Qui toujours permet de se faire moins arrêter

Sans grand extase

Le travail libère, ils ont dit

Maintenant ils affirment le mérite

Contre vindicte

Maintenant ils haïssent les pauvres !

C’est là toute la surprise

De ces pays pochettes

A la culture secrète

Le rêve proposé… de fomenter les crises !

Puy l’

L’enfer prédit

Comment dire pour la première fois

Quelque chose qui n’a pas été dit

Ou il y a si longtemps, autrefois

Puis, qu’on ait oublié ou maudit

J’aimerais composer l’unique

Une si excellente musique

Où la voix crie comme Ian Gillan

Des intonations musicales

Avec un rythme vraiment spécial

Pour un ultime concert géant

J’aimerais tant savoir chanter hé !

Un refrain fort et bien entêté

Comment créer notes sur page ?

Qui ravissent tous les visages

Donne aux musiciens Rock’n Rol

Où est le pont,

Duquel je sauterai ?

Où est le fond,

Du courage que j’ai ?

Pourquoi rit-on,

Des imbéciles heureux ? 

Pourquoi ces cons,

Les envient-ils un peu ?

Comment peut-on,

Croire ces conneries ?

Comment un nom,

Peut déformer la vie ?

Quand finiront,

Tous mes rêves d’enfant ? 

Quand s’éteindront,

Mes cases de néant ?

La rose des vents

Les cartes, les frises, les organigrammes

Me sont plaisants, car par eux je voyage

Dans ma modeste connaissance

Je m’attarde sur la renaissance

Sur Adama…

Sur l’australopithèque

Et sa femme que j’imagine déjà

Désirablement parfaite

Les dictionnaires aussi me parlent

Tout média

Un peu d’information me plonge

Aux abysses de mes songes

Avec tous ces Charles

Je parcours de mes idées

La chronologie de mes aînés

Ils vivent encore par moi

Sillonnent les terres

Parcou
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